Warren Coopman est l’une de nos pépites formées au plus jeune âge chez les Cougars et qui a eu l’occasion d’évoluer jusqu’au meilleur niveau en France et même à l’international. Il est l’un des témoins du savoir-faire « made in Cougars » et de l’attachement que l’on garde avec son club de coeur.
Déjà 20 ans de baseball derrière lui à seulement 25 ans, c’est autant d’expérience engrangée pour aider l’équipe à relever les nouveaux défis de la Division 1. Une gueule, un esprit jovial et combatif, il devrait vous séduire tant sur le terrain par ses performances que par ses anecdotes dans son interview.
Peux-tu nous dire quand et pour quelles raisons tu as commencé à jouer au baseball ?
C’est mon père qui m’a forcé à faire mon premier pas sur un terrain. Mon frère, Wesley, jouait depuis un an déjà. Je suis venu assister à un de ses entraînements avec mon père (j’avais seulement 5 ans), il y avait un entraînement poussin au fond du terrain, il m’a obligé à y aller, je pleurais, puis… je n’ai plus jamais quitté le terrain.
Peux-tu nous résumer ton parcours ?
Étant jeune, j’ai toujours évolué dans le club de Montigny. J’ai eu la chance de faire partie des équipes de France assez rapidement. En même temps, on ne va pas dire qu’il y avait beaucoup de joueurs à l’époque haha !
Plus je prenais de l’âge, plus je participais à des importants rassemblements, notamment en prenant part à différents championnats d’Europe (1 titre de champion d’Europe) et à deux championnats du monde (Japon et Canada).
J’ai aussi participé à la qualification à la World Baseball Classic en 2012 et aux JO universitaires en Corée du sud en 2015. J’ai aussi eu la chance d’évoluer durant 3 ans dans la League Junior Elite du Québec (18-22), où le niveau ressemblait à celui de l’Elite Française.
J’ai toujours été un joueur polyvalent : lanceur, souvent infielder, parfois outfielder en équipe nationale.
Pourquoi avoir rejoint le club des Cougars de Montigny Le Bretonneux ? Pourquoi y être resté durant toutes ces années ?
Parce que j’habite à 10 minutes en voitures ? haha… lorsque l’on évolue dans un club dès notre plus jeune âge, décider de partir c’est comme décider de quitter la maison, ce n’est pas évident. Cela dit, j’ai quitté le club pendant 4 ans, notamment pendant mes études à Québec. Il était normal que je revienne à la maison à mon retour 🙂
Quel est ton meilleur souvenir avec les Cougars ?
J’ai eu le temps de me faire de beaux souvenirs en 20 ans de baseball ! La victoire l’année dernière en fait partie. Je n’ai jamais vu autant d’ambiance dans le stade de Montigny. C’était toute une soirée de baseball ! … Comme on les aime.
Peux-tu nous raconter l’action de jeu dont tu es le plus fier de ta carrière ?
Il y a deux actions dont je me souviendrai toute ma vie. Finale du championnat Québécois, nous disputions le dernier match de la série finale (3 match à 3), on perdait d’un point en 6ème manche (soit la dernière manche dans le championnat Québécois), un coureur en 2, 2 retraits, 2 strikes, et je frappe un double dans la clôture, nous revenons à 5-5. Nous avons fini par gagner le match.
Je pense aussi au championnat du monde à Thunder Bay au Canada. Lors de notre dernier match contre la République Tchèque, je suis rentré sur le terrain en tant que lanceur releveur. Nous sommes remontés pendant les deux dernières manches, le dernier retrait était un strike out relâché. Première fois que la France gagnait un match en championnat du monde.
Quels sont tes objectifs personnels pour la saison à venir ?
M’amuser et prouver à mes potes des autres équipes que les Cougars ne sont pas près d’être en voie d’extinction !